Même si certaines mauvaises langues ont lancé la polémique sur la qualité des vins du Beaujolais depuis quelques années, je me permets de clamer haut et fort que tout cela n’est que faribole. Tout d’abord, un produit, d’où qu’il vienne, s’il est bien travaillé peut être bon. Ensuite, je pense qu’il est certainement maladroit de parler d’un produit sans le connaître, les Beaujolais ne se limitent pas aux « vins nouveaux ».

Certes le Beaujolais n’est peut-être pas le vin qui accompagnera votre repas de Noël, mais ce n’est pas là qu’est sa mission non plus. Le Beaujolais, c’est le vin des amis, qu’on ouvre entre copain pour se faire plaisir. Le vin gourmand qui vous donne soif et vous égaye. Et dans ce domaine bien précis, il ne compte aucun rival qui puisse offrir sa générosité aromatique, sa grande finesse ainsi que ses vertus digestives. Il ne sera peut être pas le plus complexe, mais il y en a peu qui seront aussi honnêtes.

Le Beaujolais est divisé en trois grandes catérories : « Beaujolais » (basique), « Beaujolais village » (mieux) et les 10 « crus » où l’on trouve les plus beaux vins. A noter que les deux premières sont des appellations régionales, les « crus » étant des appellations village.

Carte extraite des ouvrages Les Vins de Bourgogne & The Wines of Burgundy (collection Pierre Poupon – Hameau de Chevignerot – 21200 Beaune-Vignoles) avec l’aimable autorisation des auteurs Sylvain Pitiot & Jean-Charles Servant.